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Récolté dans le secret des sous-bois ardéchois, à l’ombre des châtaigniers centenaires, ce miel rare, fruit d’un cycle de floraison remarquable, n’est produit que tous les trois ans. Cette confiserie du temps des forêts primaires est un miel de dégustation par excellence. Il étonne par sa texture crémeuse, la gourmandise de ses arômes de crème de marron et de caramel.
Série limitée à 1 200 pots de 175g
Récolté en France
FLEURS: Châtaignier, Laurier de St-Antoine
Ils savaient trouver dans la nature les matières premières nécessaires à leur art. L’ocre était dans les rivières sous forme de galets, qu’ils broyaient en poudre ; ils tiraient le charbon du bois des pins sylvestre, du crin des chevaux sauvages ils faisaient des pinceaux. En ces temps glaciaires, les monts d’Ardèche étaient recouverts de sapin comme d’une fourrure épaisse.
Ils peuplaient ces forêts sombres, ce pays où la foudre fait germer la pierre, où les pitons, pareils à des tours ruinées, commandent aux gorges. Ces hommes vivaient il y a 36000 ans. Ils connaissaient le feu. Toujours, dans leurs contes, ils se rappelaient les grands rhinocéros, les panthères des neiges ; ils dessinaient. Leurs grottes étaient des sanctuaires. Dans l’obscurité, les formes naissaient sous leurs doigts ivres de mystère, ils maîtrisaient la perspective et l’estompe. En 1994, la caverne du Pont d’Arc révéla leur existence, leur perception de la nature vierge dont ils dépendaient: une constellation de points rouges, une fresque où des dizaines de chevaux paraissent s’envoler, l’empreinte d’un pied d’enfant moulé dans l’argile.
C’est ici, dans une vallée d’Ardèche, que nous retrouvons la trace...
Ils savaient trouver dans la nature les matières premières nécessaires à leur art. L’ocre était dans les rivières sous forme de galets, qu’ils broyaient en poudre ; ils tiraient le charbon du bois des pins sylvestre, du crin des chevaux sauvages ils faisaient des pinceaux. En ces temps glaciaires, les monts d’Ardèche étaient recouverts de sapin comme d’une fourrure épaisse.
Ils peuplaient ces forêts sombres, ce pays où la foudre fait germer la pierre, où les pitons, pareils à des tours ruinées, commandent aux gorges. Ces hommes vivaient il y a 36000 ans. Ils connaissaient le feu. Toujours, dans leurs contes, ils se rappelaient les grands rhinocéros, les panthères des neiges ; ils dessinaient. Leurs grottes étaient des sanctuaires. Dans l’obscurité, les formes naissaient sous leurs doigts ivres de mystère, ils maîtrisaient la perspective et l’estompe. En 1994, la caverne du Pont d’Arc révéla leur existence, leur perception de la nature vierge dont ils dépendaient: une constellation de points rouges, une fresque où des dizaines de chevaux paraissent s’envoler, l’empreinte d’un pied d’enfant moulé dans l’argile.
C’est ici, dans une vallée d’Ardèche, que nous retrouvons la trace d’une tradition apicole héritée de ces âges lointains. Les hommes de l’Aurignacien avaient déjà observés que les abeilles se réfugiaient dans les troncs de châtaigner. Leurs descendants apprirent à couper, vider les troncs, et les abeilles vinrent s’y installer. De la même manière que, face aux parois des cavernes, imiter la nature était leur principale source d’inspiration, l’élevage des abeilles débuta ainsi, par la volonté de donner une forme à l’état sauvage. Aujourd’hui encore, des apiculteurs préservent ce patrimoine précieux. Pierre est de ceux-là. Il veille sur ses ruches troncs, en altitude, en lisière d’une forêt de châtaigner. Il y règne l’odeur aigre des framboisiers sauvages, celle, apaisante, des fleurs de serpolet. Tout autour, le vent ébouriffe les blés secs, jaunis par le soleil d’été. Des murettes courent à travers les monts comme de vieilles cicatrices grises. On entend le chant des grillons résonner dans les gorges.
Les ruches sont alignées en terrasse, pareilles à des souches aux apparences diverses. Pierre soulève la pierre d’ardoise, la loze, posée sur l’une d’entre elles, et découvre un trésor. Des rayons de miel dorés, construits anarchiquement, remplissent la souche. Malgré la fumée dont Pierre les enveloppe, les abeilles surprises tentent de le piquer au visage. Il découpe à mains nues un morceau du rayon et le porte à sa bouche. A la puissance du sapin se mêle la gourmandise des essences de ronce, de trèfle, de laurier de Saint Antoine.
Les hommes de l’aurignacien connaissaient bien ce miel élevé dans le bois par les abeilles sauvages. Vêtus de peaux de bêtes, ils arpentaient leurs vallées, leurs monts et leurs gorges à sa recherche. En lui voyaient ils déjà l’abondance et la brutalité de leur territoire. Nous vous proposons de découvrir cette friandise héritée du temps des forêts primaires.
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Miel de forêt d'Ardèche
Récolté dans le secret des sous-bois ardéchois, à l’ombre des châtaigniers centenaires, ce miel rare, fruit d’un cycle de floraison remarquable, n’est produit que tous les trois ans. Cette confiserie du temps des forêts primaires est un miel de dégustation par excellence. Il étonne par sa texture crémeuse, la gourmandise de ses arômes de crème de marron et de caramel.
Série limitée à 1 200 pots de 175g
Récolté en France
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